China summer 2023

Page rédigée exceptionnellement en français ayant pour but de relater notre voyage ainsi que de consigner des informations pour la préparation du prochain voyage.

Le voyage s’est déroulé du 19 Juillet 2023 au 16 Août 2023, en plein pendant la période des pluies.

Visa

Etant français un visa est nécessaire pour entrer sur le territoire Chinois (à l’exception de Hong Kong où l’on peut séjourner 3 mois maximum sans visa).

Lors de mon premier voyage en Chine (2013), j’étais passé par RapideVisa pour obtenir le visa tourisme (tout se faisait à distance), mais la Chine a modifiée ses conditions et demande désormais la prise d’empreintes au centre de visa, ce qui réduit fortement l’utilité d’un intermédiaire.

J’ai donc fait ma demande en ligne pour un visa tourisme, suivi de la prise de rendez-vous pour déposer le dossier sur le site officiel: visaforchina.cn, avec les différentes pièces (photos, billets d’avion, …).

Attention, il existe plusieurs centres de visa et celui proposé par défaut est celui de Paris, lorsque vous remplirais la demande en ligne cette dernière se fera automatiquement sur le centre par défaut, pour changer il faut sélectionner le centre voulu avant de commencer à remplir le formulaire (en haut à droite sous le choix de la langue sur la page d’acceuil). Pour ma part j’ai choisi Marseille (venant de Toulouse), car les rendez-vous proposés était bien plus proche dans le temps (1 semaine de délai contre 2.5 pour Paris).

Le formulaire n’est pas forcément très compréhensible au premier abord, mais il existe des sites qui expliquent à quoi correspondent les différents champs, comme visa-chinois.fr, car certains peuvent préter à confusion.

Si vous êtes marié avec un ressortissant chinois, il faut préférer le visa famille, car ce dernier est bien plus simple à traiter (scan du livret de famille) et est donc délivré plus rapidement. Le changement de type de visa peut être réalisé sur place car le personnel est très arrangeant.

Le visa ainsi que sa délivrance via Chronopost (+28€) a couté ~190€.

Avion

Rien de bien transcendant, il a fallu accepter le fait que les billets allaient être relativement élevés car la période est très demandée. Nous avons payé ~1500€ par personne, soit un peu moins de 3000€ pour deux avec Air France et KLM, qui étaient les mieux positionnés en termes de tarifs.

Pour informations, lors de notre premier voyage, nous avions payé 500€ par personne A/R avec Air China, mais c’était en plein hiver et il y a plus de 10 ans.

Pour la recherche de billet nous avons utilisé Google Flights, comme pour nos précédents voyages, car il y a généralement pas de surprises entre le prix affiché par le comparateur et le prix final proposé sur le site de la compagnie aérienne.

Hôtels

Auparavant nous utilisions majoritairement Booking.com pour la réservation d’hôtel/guesthouse en Chine, mais ce service a perdu beaucoup de terrain, seul l’hôtel de Pékin a était réservé via Booking, pour le reste du séjour nous avons réservé tous nos hébergements via Trip.com.

Note qui peut paraitre anodine, mais certains établissements n’acceptent pas les étrangers, car cela implique des contraintes supplémentaires. Il faut toujours vérifier que toutes les nationalités sont acceptées avant de réserver.

Forfait téléphone et VPN

Pour éviter de me retrouver sans ressources, même si les points Wifi gratuits sont légions, j’ai choisis l’option Pass Evasion 1 proposée par Sosh pour avoir 10Go de data à l’étranger (valable pour la Chine continentale et Hong Kong). Cela évite d’acheter une autre SIM chez un fournisseur tiers et donc d’éviter toute incertitude au niveau de l’activation. L’achat d’une SIM en Chine est réservée aux ressortissants Chinois car nominative.

Ce choix s’est avéré par la suite indispensable, car nombre d’opérations se font désormais uniquement via smartphone.

La Chine bloquant un nombre important de services étrangers (Google, WhatsApp, Twitter, …), il est également indispensable d’avoir un VPN sur son smartphone pour passer outre le bloquage. Après avoir testé plusieurs VPN (NordVPN, ExpressVPN, ProtonVPN, WindScribe, …) et de multiples serveurs pour chacun, seul ZoogVPN (un truc inconnu au bataillon) permet d’avoir une connection fiable et relativement rapide (attention à choisir le bon serveur).

Pour iOS, il est impossible de lancer l’application Zoog une fois en Chine, il faudra créer la configuration soit même, voir VPN Setup Tutorials - iOS Setup et lancer la connection directement depuis “VPN” dans les réglages d’iOS. Pour ma part, le serveur uk.zgfree.info a tous le temps fonctionné.

Banque et moyens de paiement

Nous avons avertis notre banque avant de partir, pour éviter que la carte ne soit bloquée, et nous avons souscris à l’option CityExplorer 15€/mois (banque LCL), pour éviter des frais trop importants lors des paiements et retraits.

En réalité la Chine a beaucoup changée en dix ans et les méthodes de paiements ont radicalement changées. On est passé du tout cash vers le paiement via QR code aux travers de AliPay et WeChat Pay. Et à ma connaissance aucune banque française ne propose d’applications offrant la possibilité de payer avec ses méthodes de paiement. Nous avons dû nous adapter rapidement car notre tout premier paiement via la carte VISA (hotel) a était refusé, notre banque a prétextée que c’était le terminal de paiement qui était en cause, mais par la suite d’autres paiements ont également était refusé (métro, …). Dans mon cas j’ai par la suite utilisé AliPay, car on peut y associer une carte VISA étrangère, voir la communication de Mastercard qui explique comment ajouter sa carte bancaire à AliPay et comment payer avec.

Si vous faites des recherches sur AliPay, vous entendrez peut-être parler de la “tour card” ou “tour pass” qui était la solution avant que les cartes Mastercard et VISA étrangères soient acceptées par l’application, mais qui n’est plus fonctionnelle (confirmé par le support d’AliPay durant notre séjour).

Jour 1 - Toulouse - Paris

Départ de Toulouse le 19 Juillet à 11h08 (initialement 10h55) et arrivée avec un léger retard à 12h35 (AF7403). Lors d’un arrêt pour se restaurer à un Monop Daily la vendeuse nous apprends (après le scan de nos billets) que nous avons un crédit de 11€ chacun suite au retard du vol au départ de Toulouse, soit, on prends. Le prochain vol est décalé de 2h (18h au lieu de 16h), donc on patiente en testant les différentes démos disponibles sur les PS5. Le vol AF128 à destination de Pékin partira finalement à 18h15.

Jour 2 - Pékin

Après plus de 10 heures de vol nous voici arrivé à Pékin (vers 11h). Suite au Covid il a fallu faire au préalable un test avant d’embarquer (un autotest est suffisant) et remplir un document (qui s’apparente à une attestation sur l’honneur) sur htdecl.chinaport.gov.cn. Le QR code qui en résulte doit être scanné avant de poursuivre vers le contrôle au frontière. Cela n’empêche pas que certaines personnes sont choisies au hasard pour être testées.

Une fois les contrôles passées nous prenons la ligne express (Airport Express Line) faisant partie du métro de Pékin et qui assure la liaison entre l’aéroport et le centre de Pékin. Nous changeons de ligne de métro à Dongzhi Men pour nous rendre à l’arrêt Dengshi Kou où se trouve notre hôtel, le Park Plaza Beijing Wangfujing.

L’idée avec cet hôtel était d’avoir un lieu de repos assez bien placé et surtout d’avoir quelque chose de très confortable pour bien dormir les premières nuits après notre arrivée, même si le tarif de la nuitée est assez élevée (~100€ par nuit en Juillet).

Une fois arrivé à l’hôtel, nous comprenons à l’enregistrement que cela va être compliqué de payer en carte bancaire pendant tout le séjour, donc nous passons l’après midi à chercher une solution, j’utiliserai AliPay, et WeChat Pay pour ma compagne (ressortissante chinoise).

Nous prendrons par la suite une carte de transport rechargeable obtenue à un guichet, mais il est tout a fait possible de l’avoir en dématérialisé via ApplePay (voir carte de transports dans l’application Wallet).

En fin d’après-midi nous partons pour la place Tian’anmen pour voir si nous pouvons obtenir des billets pour le musée national de Chine. Et naivement nous nous rendons compte sur place que ce qui était au préalable accessible sans réservation, la place, la cité interdite et le musée, doivent être reservés à l’avance… On le savait déjà pour le musée car plus de places disponibles en ligne, mais c’est une nouveauté pour la place en elle même et la cité interdite. Nous nous rabattons donc sur les vieux quartiers (Hutong) situés au sud de la place pour aller manger.

Le nombre de restaurants est assez impressionnant, beaucoup d’établissement proposent du cannard laqué, dont on prendra un espèce de roll dans une enseigne visiblement assez connu, et je découvre les figurines en sucre soufflé.

Jour 3 - Pékin

Journée de repos où nous décidons d’aller visiter un autre hutong.

Nous en profiterons pour envoyer nos bagages par transporteur (~30€ pour les deux valises), jusqu’à Guilin par l’intermédiaire du concierge de l’hôtel. L’idée est de ne conserver que le strict minimum pour la grande muraille, car nous serons en itinérance.

Jour 4 - Pékin - Xizhazi village

Journée de transit pour se rendre à la grande muraille car nous avons dans l’idée de faire la portion Jiankou - Mutianyu le lendemain.

Le départ se fait sous une pluie assez forte, le hall de l’hôtel est en partie envahi par l’eau (mention spécial à l’architecte qui a fait une légère pente vers l’intérieur du hall).

Nous prenons le métro, descendons à Dongzhimen (东直门), pour ensuite prendre le bus 916 aux alentours de 9h30 (il y en a un toutes les 8 minutes à cette heure de la journée) qui empreinte l’autoroute pendant un long moment.

Il est important de partir aux alentours de 9h30, car le bus mets environ 1h30 pour arriver à Huairou, ce qui laisse 30 minutes pour prendre la correspondance (bus H25) qui ne passe que deux fois par jour (11h30 et 16h30).

Nous descendons du bus 916 vers 11h, avec la plupart des locaux montés à Pékin. La pluie est moins intense, ce qui est encourageant pour le lendemain. Nous partons en direction de l’arrêt du bus H25 non loin de là. Après un peu de marche nous arrivons à l’arrêt, le bus H25 arrive quelques minutes après et nous partons donc pour Xizhazi (西栅子村).

Pour informations, l’application Baidu map permet de trouver les itinéraires de bus assez facilement, encore faut-il comprendre le chinois ou avoir une application faisant la conversion pinyin/caractère. Afin d’accèder à Baidu map il est nécessaire de se trouver en Chine ou à proximité, donc si vous planifiez votre voyage, il vaut mieux payer pour un VPN proposant un serveur à Singapour.

Voici le lien pour visualiser l’itinéraire Dongzhimen - Xizhazi sur Baidu map, l’itinéraire est aussi disponible ci-dessus (capture d’écran) au cas où.

Le bus parcours des grands axes puis s’enfonce dans une partie plus vallonée où les camps de vacances et autres campings pullulent. Nous arrivons vers 13h à Xizhazi (西栅子村), à la descente nous engageons la discussion avec des habitués de la grande muraille, un couple qui a fait une portion dans le matinée, et une personne qui est venu pour camper dans une des tours et prendre des photos avec son drône. La discussion nous conforte dans le choix de notre parcours, nous nous dirigeons ensuite vers la guesthouse Jiankou Great Wall Haiyan Farmstay (29€ la nuit).

Nous nous installons rapidement dans la chambre, puis descendons dans la pièce principale pour manger. Notre hôtesse nous annonce que la plupart des réservations pour la nuit ont était annulées par rapport à la météo, donc nous serons les seuls clients. Après avoir manger une quantité importante de nouilles, nous voyons que le ciel se dégage. A ce moment là nous décidons de nous rendre à la grande muraille pour en faire une partie, ce qui permettra de réduire la randonnée du lendemain.

Nous partons de la guesthouse et découvrons la campagne alentours qui est sublime. Nous apprendrons par la suite que l’endroit est également très connus pour observer les libellules qui sont présentes en très grand nombre. Après avoir croisé quelques personnes avec des drônes installées sur le parking, nous prenons un chemin vers la grande muraille.

La randonnée en Chine n’est pas aussi populaire qu’en France, donc les moyens sont bien moins conséquents, pour seul balisage vous pourrez trouver soit des rubans (installés par les clubs de randonnées ou les locaux) et des bouteilles en plastique au bout des branches…

Une fois arrivé à la grande muraille nous prenons quelques photos puis nous repartons à l’ascension puisque une belle montée nous attends. Nous rencontrerons au total 5 personnes, un couple et trois amis originaires de Pékin. A partir de 17h30, nous sommes seuls sur la muraille et nous le resterons jusqu’à la fin.

La partie que nous empruntons jusqu’alors a était rénovée, les quelques parties en mauvaises état (les montées majoritairement) sont consolidées. Ce qui impressionne, même pour des personnes habituées à la montagne, est l’inclinaison des pentes, c’est très pentu, plus que ce que l’on imaginait (outre l’escalier du ciel). Certains endroits restaurés sont un peu incohérent, je pense notamment au fait de se retrouver face à un mur et de devoir contourner via un rocher pour reprendre la muraille quelques mètres plus haut, alors qu’il aurait fallu continuer en escalier. Et on s’est demandé si la muraille n’avait pas été constituée de parties en bois (escaliers, passages), pour faciliter le déplacement des soldats et éviter de compliquer les parties existantes.

On a eu la chance d’avoir un peu de brume avant le coucher du soleil, ce qui est visiblement assez rare à obtenir.

Nous quittons la muraille un peu avant 19h et atteignons la guesthouse vers 20h où nous mangerons.

Jour 5 - Xizhazi village - Mutianyu village

Pour cette journée nous nous levons tôt, pour partir vers 7h de la guesthouse. Nous reprenons la muraille où nous nous sommes arrêtés le jour précédent, à partir de cet endroit la muraille n’est pas rénovée, et est en cours de rénovation à notre point de départ suite a des fouilles ayant eu lieu récemment (quand je dis rénovation, c’est 3 personnes avec pour seul matériel une brouette, une pelle et un treuil).

La météo à quand elle radicalement changée, nous aurons un soleil écrasant quasiment toute la journée. Les premiers kilomètres se font assez simplement, même si on s’est habitué au fait que ça ne fait que monter/descendre, et qu’il faut parfois passer sur le coté de la muraille car cette dernière n’est pas pratiquable.

Nous enchainons les tours, puis nous arrivons à un endroit où la muraille s’arrête sur un rocher et reprend après. A partir de ce moment là les choses se compliquent, les descentes et montées sont largement accentuées. Nous rencontrons une personne agée qui fait payer le passage sur son échelle en bois pour ceux rejoignant la muraille à cet endroit, et nous raconte comment se profile le chemin. Il nous apprends qu’un endroit est difficile d’accès et qu’ils ont installé des cordes.

Après avoir démarré la montée nous rencontrons un fils avec son père de 74 ans qui descendent et qui ont renoncé à aller plus haut, ce qui peut se comprendre. Une fois avoir bien grimpé, vers 11h nous décidons de faire une halte pour manger et échapper au soleil, dans une tour. Au programme, boeuf séché, banane, snack en tout genre et le fameux snickers.

Durant la pause nous aperçevons deux groupes faisant le chemin en sens inverse, dont un composé d’étrangers avec un guide qui ont pas mal galéré dans la descente, car oui, on est plus dans l’escalade que dans la marche sur pas mal de portions.

Une fois prêt, nous continuons notre chemin, la montée se fait davantage sentir dans les jambes, nous arrivons à l’endroit où les cordes sont installées, en réalité il s’agit de câbles électrique (le système D, comme on le retrouve souvent). Ce passage contourne la muraille qui s’est effondrée à cet endroit depuis probablement plusieurs années. A ce stade nous nous sommes grandement rapprochés de la tour la plus élevée, et rencontrons un couple de Pékinois qui a commencé où nous avions rencontré la personne agée avec son échelle et qui allait redescendre après la tour. On s’arrête à la tour citée précédemment pour boire et manger un peu, puis nous repartons.

Il y a désormais davantage de nuages, la suite de la grande muraille est plus visible et plus simple. Nous accélèrons un peu et prenons moins de photos car cela semble assez “banal”.

Après quelques kilomètres, principalement de la descente, nous atteignons la partie touristique de la muraille (qui est payante), et dont l’extrémité a était murée pour éviter que les gens rentrent depuis l’extérieur… Nous contournons la tour par la droite et rentrons par un passage étroit entre un escalier descendant de la tour et un muret.

La partie touristique est très bien rénovée, mais cela enlève un certains charme, sachant que le paysage à cet endroit n’est pas particulièrement intéressant. Nombre de vendeurs sont présents sur la muraille, dont une marchande qui nous propose une médaille pour être partis de Jiankou. Nous poursuivons nôtre chemin jusqu’à la tour 14 d’où les touristes arrivent par téléphérique, puis vers la tour 8, où se situe le chemin pour descendre. Arrivé à la tour 8 nous faisons une pause, puis descendons vers Mutianyu village (慕田峪).

Une fois les portiques passés nous nous dirigeons vers notre hôtel pour la nuit, Qingshanshan Homestay (30€ la nuit), posons nos affaires puis allons quelques mètres en contrebas pour nous ravitailler en eau et snacks dans une supérette. Nous mangeons à l’hôtel, puis attendons la nuit pour observer la muraille éclairée.

Liens:

Liens vers d’autres portions de la grande muraille:

Jour 6 - Mutianyu village - Pékin - LuoYang

Le départ de l’hôtel se fait vers 5h30, car il nous faut prendre le bus H23 aux alentours de 6h. Nous marchons pendant une vingtaine de minutes en longeant la route, arrivons à un rond point où il y a un centre d’exposition/musée lié à la grande muraille et qui oblige les touristes à s’y garer pour emprunter les bus allant à la grande muraille. Ne voyant pas d’arrêt en vue, même si baidu maps indiqué un arrêt, nous nous demandons si nous sommes sur le bon axe, ce qui se confirmera 30sec plus tard car le bus vient de passer devant nous avec 10 minutes d’avance. Par chance des gens attendaient le bus un peu plus loin (pour informations il n’y a même pas un panneau indiquant l’arrêt, ou de guérite) et le conducteur nous ayant vu courrir, nous a gentiment attendu.

Cette fois-ci nous découvrons un autre paysage, avec davantage de champs et de grands marchés fermiers en bord de route. Le bus nous enmèneras jusqu’à la ville où nous avions pris le H25, pour prendre de nouveau le bus 916 en direction de Pékin (itinéraire Mutianyu village - Dongzhimen)

Nous arrivons à Pékin aux alentours de 10h, puis prenons le métro (dont nous rendrons les cartes de transport) en direction de la gare de Pékin ouest (Beijingxi Railway Station). La gare fourmille littéralement de voyageurs en tout genre, après un bref passage par la sécurité, nous achetons des brioches, puis nous nous rendons dans la salle d’attente. L’accès au quai se fait 10 minutes avant le départ du train, nous attendons brièvement, et embarquons (première fois dans un train grande vitesse en Chine).

L’arrivée à LuoYang se fait quelques heures plus tard, sous une température de 40°C, ce qui change de Pékin et de sa campagne. Nous partons déposer la majorité de nos affaires à l’hôtel (Yuebo Hotel, ~32€ la nuit) en métro (ligne 2), puis faisons le trajet inverse pour prendre la ligne 1 et nous rendre dans la partie “vieille ville”. LuoYang ayant était la capitale de la Chine pendant de nombreux siècles (~1500 ans), avec pas moins de 13 dynasties qui se sont succèdées.

Nous nous arrêtons à la station Linjingmen pour emprunter les différentes rues. Lors de cette marche nous croiserons nombre de chinoises (et plus rarement des chinois) habillées de vêtements traditionnels folklorique. Nous avons pu voir cette tendance se décliner sous différentes formes dans quasiment tous les lieux touristiques, avec parfois une pensée pour les photographes qui les accompagnent plusieurs heures durant.

Après avoir déambuler la vieille ville et goûter le gâteau à la pivoine (symbole de la ville), nous terminons cette journée dans les rues à proximitées, remplies de vendeurs ambulants proposants de la cuisine de rue assez variée.

Liens:

Jour 7 - LuoYang

Nous commençons cette journée assez tardivement, histoire de récupérer un peu de sommeil, pour aller manger dans un centre commercial (Quanshun Shopping). Nous optons pour des nouilles avec de la saucisse séchée, puis nous partons prendre le bus à proximité.

Cette journée est dédiée à un endroit assez emblèmatique, les Grottes de Longmen situées au sud de LuoYang. Les grottes sont sans doute l’endroit le plus connus, car il illustre parfaitement l’évolution de l’art sculptural à travers les siècles et son évolution.

L’arrivée se fait au niveau d’un rond point (coordonnées GPS: 34.569074, 112.476635) donnant sur un village touristique qu’il va falloir traverser pour atteindre l’entrée du site (l’entrée est payante, prix ?).

La visite se fait en longeant la rivière, où l’on découvre successivement les différentes cavités et sculptures de Bouddha. On y découvre plusieurs grottes, avec plusieurs représentations de Bouddha souvant représenté avec une fleur de Lotus sur le haut de la cavité. Des restes de peintures subsistes par endroit, et devait donner un autre aperçu.

La grotte principale est atteinte assez rapidement malgré le monde présent, cette dernière devait avoir une voute par le passé, elle est désormis exposée au soleil et au vent, donc le bouddha géant se voit amputé de ses deux mains. Les personnages attenants sont en bonne état. Je prends une photo avec un groupe de chinois puis nous repartons.

Les grottes suivantes sont moins peuplées, mais certaines entrées sont très travaillées, et l’on peut distinguer davantage de murs tapissés de miniature bouddha sculptés. Nous arrivons au niveau du pont que nous franchisson pour atteindre l’autre rive et visiter une partie plus ancienne, où l’on peut voir d’autres représentations que celles de Bouddhas.

Nous continuons jusqu’au temple de Xiangshan, où nous attendons la pluie qui s’annonce au loin. Après avoir fait le tour du lieu nous avançons vers le jardin situé un peu plus loin qui abrite le tombeau d’un célébre écrivain/poête chinois, Bai Juyi (白居易), dont les oeuvres ont marqués au delà des frontières chinoises, notamment au Japon et en Corée.

La pluie nous ayant accompagnée lors de nôtre visite du jardin, nous repartons ensuite pour nous diriger vers la sortie et regagnons le centre ville par le bus. Nous mangerons dans le même centre commercial mais cette fois ci dans un restaurant proposant du poisson (Le personnel s’avera très patient avec un groupe d’influenceuses venu faire la promo du lieu, ou la leur…), puis regagnerons l’hôtel en suivant.

Liens:

Jour 8 - LuoYang - Changsha - Guilin

Nous quittons LuoYang pour nous rendre à Guilin par le train afin de rejoindre la famille et d’y séjourner plusieurs jours. Rien d’exceptionnnel, le trajet est long, très long, on aura eu le temps d’admirer le changement de paysage.

L’arrivée se fait en gare de Guilin (sud?) un peu avant 19h, nous sommes acceuillis par une tante et la belle mère qui nous attendent avec leurs scooters électriques. Elles nous laissent la clé d’un des scooters, première expérience de conduite en Chine, nous sommes partis pour 30min de trajet (assez cool). Une fois sur place nous rencontrons la grand mère, qui n’a pas changée en onze ans et le beau père que l’on avait rencontré aux Etats-Unis il y a dix ans. Nous séjournerons chez la belle mère durant tous le séjour à Guilin.

Jour 9 - Guilin

Nous récupèrons une carte SIM d’un opérateur Chinois dans la matinée, puis nous réactiverons un compte en banque inutilisé depuis douze ans.

Ce jour nous aurons la chance de manger avec son grand oncle (baroudeur ayant parcouru la Chine à vélo) et son ex-épouse.

Dans l’après midi nous nous rendons dans un magasin Decathlon (localisation?) pour acheter des vêtements plus respirants et séchants rapidement (sous vêtements, tshirt, protection avant bras, short), car lors de nôtre étape sur la grande muraille, les vêtements (essentiellements en coton) n’étaient pas appropriés au climat. Cela s’avère encore plus compliqué à Guilin car nous sommes en zone subtropicale avec des températures avoisinant les 40 degrés.

Jour 10 - Guilin

Déjeuner au restaurant avec la famille coté maternelle, qui se succède par un autre restaurant le soir même, mais cette fois-ci en plus petit comité avec le beau père.

Jour 11 - Guilin (randonnée)

Pour cette randonnée nous avons pas mal hésité, car initialement nous devions aller jusqu’à Yangshuo en vélo (sur deux jours) avec une halte à mi-chemin, mais cela nous a parus avec le temps moins intéressant, et nous souhaitions un peu plus d’authenticité. Nous sommes donc partis pour visiter la campagne environnante et son paysage karstique sur une journée.

La randonnée commence au sud de Guilin, nous avons pris le bus (numéro?) dans la matinée (près de la gare de l’est) qui nous amène après 45min de voyage au départ de la randonnée située près d’une base militaire.

Note: Le bus rentre dans la zone de la base militaire ce qui est assez étrange, même si l’on ne rentre pas dans l’enceinte de cette dernière, il est donc fortement déconseillé de prendre des photos. Pour informations un militaire circulant en scooter nous a remarqué et nous a demandé ce que nous faisions là.

Après notre bref échange avec le militaire, nous poursuivons légérement sur la route puis partons sur la droite pour monter une petite butte, qui donne un bel aperçus du paysage. Nous redescendons, continuons le long de la route où bon nombre d’habitants ont étalés du piment afin de le faire sécher, puis nous nous détournons de la route principal au niveau d’un stand de tir. La route longe les champs et les différentes cultures, on peut apercevoir quelques tombes ce qui est toujours assez étonnant.

La route se termine sur un petit village que nous traversons pour entamer une légère montée parsemée de pomelos chinois, et visiblement de plants de chanvre. Avant d’arriver à la bergerie, il faut emprunter le chemin sur la gauche, qui s’apparente à un vieil escalier en pierre. Au bout de 20 minutes, nous trouvons enfin assez d’ombres pour pouvoir manger et s’hydrater, car il fait chaud, 40 degrés à minima. Au menu, principalement du snacking, saucisse, boeuf séché et banane séchée.

Après avoir profité de la vue sur la vallée et nous être ravitaillé, nous continuons la montée, bien moins prononcée, puis nous redescendons légérement vers une espèce de cuvette arborée où se tient un vieille batisse en bois. Le terrain se compose d’herbes hautes et d’arbustes. Nous nous arrêtons pour nous orienter car il n’y a plus de chemin visible. Lors de cette pause nous attirons l’attention de chèvres particulièrement curieuses qui nous suivrons jusqu’à l’entame de la descente. La progression dans les herbes hautes n’ai pas aisée, une espèce de plante inconnue au bataillon s’agrippe aux vêtements en permanence et y laisse des espèces de boules dont la propriété d’adhérence doit rivaliser avec le velcro (nom de la plante?). Le terrain change est nous commencons à progresser dans un milieu arboré, le chemin descend, puis nous arrivons au niveau d’un mur assez large, faisant vraisemblablement partie d’un ensemble d’enceintes protégeant plusieurs villages reculés.

La descente continue pour déboucher sur une carrière de pierre à l’abandon, passage difficile, car on est littéralement entrain de cuire au soleil. Nous prenons ensuite la route qui quitte la carrière, où nous nous arrêterons une bonne dizaine de fois pour s’hydrater. Lors de notre dernière pause, nous sommes à proximité d’un centre d’apprentissage de conduite. Cela ressemble aux parcours à vélo de la prévention routière (je pense à celui situé à Limoges qui est à l’abandon).

A partir de ce moment là nous pressons davantage le pas car il nous reste encore de la route et il ne faut pas manquer le bus, sous peine d’attendre 1h de plus. Le chemin est ensuite plus urbain, nous passons sous une voie rapide, passons devant plusieurs exploitations, une pisciculture, puis arrivons dans une ville (Ganxing) que nous traversons pour atteindre l’arrêt de bus situé sur une large route (il vaut mieux la traverser en faisant attention que passer par le tunnel). Le bus passera 15 minutes plus tard, et prendra la direction de Guilin, ou nous descendrons au terminus (gare routière) pour prendre ensuite un autre bus qui nous amènera dans le centre de Guilin.

Nous arrivons à l’appartement vers 16h, faisons une pause, puis repartons pour aller à la gare afin d’obtenir les billets de train pour notre prochaine destination, Xingping.

Liens:

Jour 12 - Guilin

Journée dédié à la famille, repas avec le coté maternelle le midi et repas avec le papa le soir.

Jour 13 - Guilin - Xingping

Nous partons en début d’après-midi (~14h) depuis la gare de Guilin, le trajet est assez court (~20 minutes), nous descendons à un arrêt se situant à quelques kilomètres de Xingping. Une armada de bus attends les touristes se rendant à Xingping, nous prenons nos billets. Le bus part dans la foulée et 10 minutes plus tard nous nous retrouvons aux portes de Xingping.

Le circuit commence part une déambulation dans les rues de la ville, puis nous débouchons sur la rivière Li qui forme la fameuse anse. On sait que certains lieux sont très touristiques, mais là on a atteint un paroxisme que nous n’avons fort heureusement pas retrouvé par la suite. Il faudrait rentrer cela dans un prompt d’IA génératrice d’image, mais voici globalement le tableau que l’on peut dépeindre, nous sommes devant la partie de la rivière qui forme la anse, des dizaines de petites embarcations en bambous se suivent et remontent la rivière en direction de Guilin. En sens inverse, des embarcations bien plus grosses en provenance de Guilin et à destination de Yuangsho se succèdent, il doit bien y avoir 100 mètres entre chaque bateau… . Sur terre, des dizaines de voitures de golf chargées de touristes font des allers/retours vers les différents spots photo. La route est saturée de scooters électriques qui se comptent en centaines, avec une majorité de personnes passant leur temps à se filmer. Cela est sans compter sur la foule qui s’est ammassée au bord de la rivière pour y tremper les pieds ou prendre des photos avec les anciens pécheurs et leurs cormorrans. C’est assez suréaliste quand on est sur place, on a l’impression d’une société de consommation poussée à l’extrème qui va réussir à épuiser toutes les ressources environnantes en un temps très court.

Nous décidons après avoir remonté la rivière de revenir sur Xingping et de monter le mont offrant une vue imprenable sur la rivière et les environs.